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Notre Lignée

Hokkai

Maître Niwa Zenji, Photo : Toekei in

Le bouddhisme Zen tel que nous le connaissons aujourd’hui est le fruit d’une longue évolution et expansion géographique.
Notre tradition, comme de nombreuses autres traditions bouddhiques, fait référence à la notion de « lignée » pour illustrer l’importance que revêt un environnement et surtout un entourage propice au juste déploiement de la pratique.
Il n’était ainsi pas rare dans le bouddhisme ancien que la présence d’au moins cinq autres moines, parmi lesquels un ou ou plusieurs enseignants reconnus, soit requise pour ordonner moines et nonnes.
Dans le Zen Sōtō, la relation à un « honshi » (enseignant racine), manifestation du caractère vivant de la lignée, revêt encore de nos jours une importance fondamentale.
Pour autant, nous savons aujourd’hui avec une quasi-certitude que les allégations faisant remonter une lignée Zen parfaitement continue jusqu’au Bouddha lui-même sont des inventions ultérieures.
L’idée d’une lignée patriarcale dans le bouddhisme Chan (c’est-à-dire la tradition ancienne du Zen en Chine) semble remonter à l’épitaphe d’un disciple du 5ème patriarche Chan, Dàmǎn Hóngrěn. L’épitaphe présente une lignée commençant avec Bodhidharma, moine semi-légendaire du 5ème siècle après J.C. considéré comme « l’importateur » de la balbutiante école Chan d’Inde en Chine.
Beaucoup plus tard, au 10ème siècle, « l’Anthologie de la salle des patriarches » proposera une lignée positionnant Bodhidharma comme le 28ème patriarche Bouddhique, recréant une lignée remontant jusqu’au Bouddha.
Pour autant, dès le 6ème siècle, des biographies (la plupart du temps en réalité des hagiographies) de moines célèbres furent rassemblées et dessinèrent peu à peu la lignée classique du Chan. Malgré que l’exactitude historique ne préoccupait guère leurs compilateurs, celles-ci contribuèrent à établir la légitimité du Chan en tant qu’école du bouddhisme remontant à ses origines indiennes.
Se réclamant de l’héritage de Bodhidharma et de son disciple Huìkě, le Chan naissant se structura ainsi entre le 6ème et le 8ème siècle jusqu’à ce que le moine Shénhuì fonde l’école Heze du Chan et fasse campagne afin que celui qu’il présentait comme son maître, le célèbre Huìnéng, soit reconnu et accepté comme 6ème patriarche chinois.
Pour autant, la lignée de l’école Heze s’éteindra hélas assez vite et c’est le moine Shítóu, entré extrêmement jeune au monastère de Huìnéng et peu de temps avant sa mort, qui finalement reprend le flambeau de la lignée telle que nous la connaissons aujourd’hui, probablement non sans prendre quelques libertés avec la transmission historique.
Shítóu semble avoir été peu reconnu à son époque mais il nous a légué l’un des textes essentiels de notre école, que nous connaissons aujourd’hui comme le Sandokai.
S’ensuivit une période considérée comme l’âge d’or du Chan. Dans notre lignée, se succèdent à cette époque nombre de maîtres influents tels que Yàoshān (qui fut à la fois l’élève de Shítóu et Mazu, probablement les deux plus éminents enseignants de cette période) et Yúnyán (qui fut l’élève de Yàoshān, mais aussi de Bǎizhàng, lui-même élève de Mazu).
Sans demeure parmi les sans demeures, la lignée se poursuivit ensuite avec Dòngshān, qui fréquenta à son tour les plus grands enseignants de son temps, Nánquán et Guīshān (de la lignée de Mazu) et donc Yúnyán bien sûr. Dòngshān (Tōzan en japonais) demeure un personnage central de notre école et lignée, notamment pour avoir mis en avant le texte cardinal qu’est le Hōkyō zanmai, ainsi qu’au travers de son enseignement des trois attachements résiduels et des cinq positions.
C’est également lui qui développera l’usage des gāthas, ces courts poèmes en quatre strophes que l’on retrouve après lui souvent associés à la transmission de maître à disciple, rassemblés notamment dans les collections hagiographiques chinoises et même japonaises.
Il est communément admis que c’est véritablement avec Dòngshān que la lignée de ce qui deviendra l’école Sōtō se met en place. Son disciple le plus souvent cité, Cáoshān, n’aura pourtant pas de successeur connu et sa lignée semble s’éteindre.
Cette situation créa une certaine confusion et les informations concernant la lignée deviennent à cette époque quelque peu contradictoires. Bien que la lignée, telle que nous la récitons, cite ensuite Yúnjū puis Tóngān (Dàopī), Tóngān (Guānzhì) et Liángshān avant d’arriver à Dàyáng, il est établi de manière relativement probable de nos jours que la lignée soit plutôt celle-ci: Dòngshān, Jiǔfēng, Tóngān (Wēi), Tóngān (Guānzhì), Liángshān, Dàyáng.
Dàyáng lui-même n’eut pas de successeur de son vivant et chargea un « confrère » d’une autre lignée et école, Fúshān Fǎyuǎn, de transmettre le Dharma en son nom après sa mort pour permettre à sa lignée de continuer. La légende dit qu’une nuit il eut un rêve prémonitoire et le lendemain se présenta en son temple un certain Tóuzǐ qu’il accepta comme élève.
Celui-ci avait très longuement étudié auprès de maîtres de l’école Huáyán, ce qui explique en partie l’influence de celle-ci sur l’école et la lignée Sōtō.
Fúshān Fǎyuǎn reconnut en Tóuzǐ Yìqīng le parfait successeur de Dàyáng, bien qu’il ne l’ait pas connu, et Fúshān Fǎyuǎn tint la promesse faite à son vieil ami en transmettant à Tóuzǐ le bol et la robe de Dàyáng.
Tóuzǐ Yìqīng et son successeur Fúróng Dàokǎi furent à leur tour de grands enseignants qui firent revivre la lignée qui avait failli s’éteindre.
Dānxiá Zichún nous est moins connu mais deux de ses disciples le sont assurément: Chánglú Qīngliǎo, son héritier dans la lignée telle que nous la récitons aujourd’hui, et Hóngzhì Zhēngjué, largement cité et étudié dans les sanghas du Zen européen actuel.
Bien que la lignée du grand Hóngzhì Zhēngjué ne soit pas parvenue jusqu’à nous, le patriarche suivant de la lignée, Tiāntóng Zōngjué, en fut le successeur comme abbé du célèbre monastère du mont Tiāntóng, dont nous ne tarderons pas à reparler.
De son successeur Xuědòu Zhìjiàn nous ne savons pas grand chose, sa seule contribution à la postérité semblant avoir été un jeu de mot douteux au sujet de Hóngzhì.
Par contre, le nom de son élève Tiāntóng Rújìng (lui aussi abbé du monastère de Tiāntóng cité plus haut) nous est infiniment plus familier, en tant que maître chinois de Eihei Dōgen, moine japonais venu chercher le « zen véritable » à la source chinoise.
Formé initialement dans l’école japonaise Tendai, héritière du Tiāntái chinois, Dōgen ne manquera pas d’y avoir été influencé, par exemple par les traités de méditation tels que le Móhē zhǐguān de Zhiyi.
Pourtant insatisfait, il décide de partir en Chine, où il rencontrera l’école Cáodòng du Chan. Myōzen, auprès de qui il avait également étudié, l’accompagne. Ce même Myōzen n’est autre que le successeur de Myōan Eisai (fondateur de l’école Rinzai au Japon), qui était parti en Chine 30 ans plus tôt.
A la croisée des chemins des grandes écoles Chan, Dōgen y trouvera la réalisation et y recevra la transmission de Rújìng. Son premier écrit après avoir pris congé de son maître chinois sera le Fukanzazengi, un traité de méditation fortement inspiré d’un traité chinois au titre plus ou moins identique, composé un siècle plus tôt. Le Zuòchán Yí (Zazengi en prononciation japonaise), qui inspira à Dogen l’un de ses textes fondamentaux, est un court manuel de méditation intégré au code monastique Chan au début du 12ème siècle. L’auteur présumé en est Chánglú Zōngzé, dont le propre maître avait étudié avec Fúshān Fǎyuǎn et donc côtoyé Tóuzǐ Yìqīng.
Peu de temps après son retour au Japon, il s’établit à Fukakusa (quartier de Fushimi, Kyoto) dans un modeste ermitage d’abord appelé Anyō-in, rapidement étendu en un temple et renommé Kannon Dōri-in puis Kōshō Hōrin-ji (Kōshō-ji en version courte). Déplacé un peu plus au sud à Uji plusieurs siècles plus tard, le Kōshō-ji est encore aujourd’hui un temple important pour notre lignée, comme nous le verrons plus tard.
C’est son plus proche disciple Koun Ejō qui le rejoint très rapidement sur place pour l’aider à structurer le temple. Lorsque Dōgen quitte le Kōshō-ji pour fonder le temple-racine Eihei-ji de l’école Zen Sōtō dans le nord du pays, Koun Ejō est déjà son successeur dans le Dharma et son très proche disciple, recueillant les enseignements dont il sera ensuite le compilateur. A la mort de Dōgen en 1253, Koun Ejō est déjà installé comme 2ème abbé de Eihei-ji et son condisciple Tettsū Gikai l’a remplacé comme assistant de Dōgen.
C’est alors que les choses se compliquent car Koun Ejō n’a pas le charisme de Dōgen et ses plus proches disciples sont en réalité ses anciens condisciples auprès de Dōgen, à commencer par Tettsū Gikai.
A la fin de sa vie et avant même sa mort, une véritable crise de succession se met en place, et oppose Jakuen, Gien, Giin et Tettsū Gikai.
Déjà très proche de Dōgen de son vivant, Tettsū Gikai est pleinement légitime mais c’est un réformateur qui souhaite se rapprocher des laïcs et populariser le Zen auprès du plus grand nombre. Cette orientation ne manquera pas de créer des tensions, notamment avec ses condisciples Jakuen, Gien et Giin qui lui disputèrent la primauté. Après 4 ans seulement à la tête d’Eihei-ji comme successeur légitime de Koun Ejō, c’est finalement Gien qui le remplaça. Bien que Tettsū Gikai soit ensuite longtemps resté à proximité d’Eihei-ji pour s’occuper de sa mère mais aussi de Koun Ejō vieillissant, il quitta finalement Eihei-ji pour la région de Kanazawa, où il devint le second abbé du temple de Daijō-ji, originellement rattaché à l’école Shingon, et dont il fit un temple de l’école Sōtō. Ses disciples Keizan Jōkin, Meihō Sotetsu, et Gasan Jōseki l’y rejoignirent.
C’est le très respecté Keizan Jōkin qui devint son successeur en recevant la transmission du Dharma de Tettsū Gikai, et la charge d’abbé de Daijō-ji, qu’il conserva pendant 13 ans. Il transféra alors la charge à Meihō Sotetsu, charge qu’il ne gardera que peu de temps, chassé par un désaccord avec les « sponsors » laïcs du temple.
Pendant ce temps, Keizan Jōkin s’était rendu plus au nord, « au bout du monde » pourrait-on dire d’un point de vue japonais, sur la péninsule de Noto, pour y fonder le temple de Yōkō-ji en 1313, avec le souhait d’y déplacer le centre de gravité de l’école Sōtō.
Keizan Jōkin s’inscrivait totalement dans la lignée de son maître et oeuvrait ardemment au rapprochement avec les laïcs et à l’expansion de l’influence de l’école Sōtō dans le pays. Inspiré par ses liens avec les écoles ésotériques et sa dévotion à Kannon, il introduisit nombre de pratiques en ce sens qui subsistent encore de nos jours.
De même, Keizan reconnaissait la diversité de toutes les écoles du Zen, et faisait l’éloge de leurs diverses caractéristiques particulières. Ainsi, il n’hésitait pas à suggérer le recours aux kōans, même si leur emploi diffère de celui qu’en fait l’école Rinzai. Il accordait également un grand respect à l’enseignement des cinq positions de Dòngshān.
Enfin, Keizan contribua à renforcer la place des femmes dans le Zen. Très proche de sa grand-mère et de sa mère, il considérait leur soutien comme vital pour sa propre formation. Sa mère, Ekan, fonda deux temples, le Hōō-ji et le Jōju-ji, ce dernier étant un couvent dont elle était l’abbesse. Keizan conféra la transmission du dharma à une nonne, fait infiniment rare dans l’école Sōtō, à son élève Ekyū. Keizan aurait ainsi fondé ou contribué à fonder cinq monastères de femmes, et compta deux femmes parmi ses 7 héritiers dans le Dharma.
A la faveur du déménagement en 1321 d’un temple shingon de la région nommé Morooka-dera, Keizan Jōkin reçoit la charge du temple, qu’il renomme Sōji-ji. Il y installe son disciple Gasan Jōseki comme abbé.
A la mort de Keizan Jōkin, une fois encore, une querelle éclata au sein de la lignée et opposa Yōkō-ji, dont Meihō Sotetsu avait repris la charge peu de temps avant la mort de Keizan, à Sōji-ji toujours sous la conduite de Gasan Jōseki. Comme nous le savons désormais par l’importance prise par Sōji-ji dans l’école Sōtō, en tant que l’un des deux temples principaux de l’école avec Eihei-ji, c’est à la lignée de Gasan Jōseki que nous sommes aujourd’hui reliés.
Fidèle à l’enseignement de Keizan, celui-ci mit l’accent dans son enseignement sur les cinq positions de Dòngshān (Tōzan) pour en faire à cette époque la doctrine centrale de l’école. Il proposa également un système de rotation de la charge abbatiale de Sōji-ji qui persista jusqu’à la fin du 19ème siècle.
C’est son disciple et successeur Taigen Sōshin qui le mit en pratique avec son propre successeur Baizan Monpon. Lui-même en réalité également héritier direct de Gasan Jōseki, Baizan Monpon fut fondateur de plusieurs monastères, publia des règles monastiques et renoua avec une pratique très intense de la méditation, allant jusqu’à enjoindre ses disciples à pratiquer 24 heures sur 24.
Son disciple Jochū Tengin fonda le temple Daitō-in à proximité de la ville de Nori dans la région de Shizuoka. C’est dans cette même région que son successeur Sekisō Enchū reprit un ancien temple Shingon pour en faire le temple de Tōkei-in, qui deviendra le temple-racine de notre lignée.
Taigan Sōbai prit sa suite, suivi de Kensō Jōshun qui fonda également le temple de Shinju-in dans la même région. Cet autre temple fut également très important pour notre lignée car nombre de nos ancêtres en eurent la charge: Jisan Eikun, Daichū Reijō, Nan’ō Ryōkun, Daijū Ryūzon, Hōgan Zensatsu, Ryōzan Chōzen, Kisshū Genshō, Kigai Mon’ō, Kanshū Taisatsu.
Ce dernier fonda le Hōzō-ji, un autre temple, toujours dans la même région, affilié au Shinju-in. La suite de la lignée correspond aux abbés successifs de Hōzō-ji: Tensō Juntetsu, Kenkoku Keisatsu, Raiten Gensatsu, Kengan Zesatsu, Hōkoku Satsuyū, Rotei Shoshuku, Fuhō Tatsuden, Kazan Jakucho, Bunzan Kōrin ,Daichū Bunki, Chōko Bungei, Roshū Ezen, Reisai Emon, Tokuzui Tenrin, Shogaku Rinzui, Butsuzan Zuimyō.
A partir de ce dernier, la lignée marque son retour à Tōkei-in, avec Bukkan Myōkoku, Butsuan Emyō et Zuigaku Rempō.
Zuigaku Rempō est ordonné moine à 14 ans par Butsuan Emyō, et en reçoit la transmission du Dharma (shiho) à 22 ans.
Après avoir étudié la philosophie indienne à l’Université de Tokyo, il complète sa formation par l’étude du Shōbōgenzō au temple d’Antai-ji, alors situé proche de Kyoto, et étudie également les enseignements des écoles Tendai et Jōdo shinshū. Puis il rejoint le temple de formation de Eihei-ji pour y terminer la formation monastique traditionnelle. Après avoir pris ses premières fonctions auprès de différents temples, il est adopté par son oncle au début de la Seconde Guerre mondiale et prend le nom de famille de celui-ci, Niwa.
Après la guerre, il s’occupe du temple de ce dernier, Tōkei-in, tout en exerçant d’importantes responsabilités au sein de la branche de Tokyo du temple de Eihei-ji, le Eihei-ji Betsuin. Fervent pratiquant de zazen, il y fit reconstruire le zendo (salle de méditation) afin que les jeunes en formation (pour la plupart fils de chefs de temple) puissent revenir à cette pratique essentielle.
Il devient ensuite vice-abbé puis le supérieur du temple-racine d’Eihei-ji, dans les montagnes de Fukui, et à ce titre devient in fine le plus haut dignitaire vivant de l’école Sōtō. Ainsi qu’il le faisait à Tokyo, il y pratiquait zazen tous les matins avec les moines, selon les enseignements du fondateur du lieu, maître Dōgen. Grand voyageur, il est très actif en faveur de la diffusion du Zen dans le monde, qu’il parcourt régulièrement, notamment à la rencontre des Sanghas occidentales: principal officiant à la cérémonie de funérailles de Shunryu Suzuki Roshi en 1971 aux Etats-Unis, Chine en 1986, Europe en 1987 (il y rencontre Jean-Paul II), Sri Lanka en 1989. En 1987, il crée le département international au sein du temple d’Eihei-ji.
Il est par ailleurs un grand calligraphe, signant souvent ses oeuvres sous divers pseudonymes, dont Robai (“le vieux prunier”) et Baian (“l’ermitage du prunier ”).
De l’avis général, c’est un homme doux, tendre et attentionné.
C’est à Tokyo qu’il rencontra Gudo Wafu Nishijima. À l’âge de 16 ans, ce dernier avait déjà commencé à s’intéresser au Shobogenzo de Maître Dogen, qu’il traduira ensuite du japonais ancien en japonais moderne. Il souhaitait devenir moine bouddhiste mais en continuant à travailler et alors qu’il devait subvenir aux besoins d’une femme et d’un enfant. Il s’en ouvrit à Rempō Niwa, qui l’encouragea et l’ordonna en décembre 1973, puis le désigna comme l’un de ses héritiers dans le Dharma en 1977.
Il dirigeait des Sesshins au temple de Rempō Niwa, Tōkei-in, six fois par an, pour des participants japonais comme pour des étrangers anglophone.
Leur relation s’est poursuivie après même que Maître Niwa soit devenu le 77e abbé de Eihei-ji, d’avril 1985 à sa mort.
C’est en 1993 que Maître Niwa retourne finir ses jours au temple de Tōkei-in et y décède à 89 ans le 7 septembre 1993, dans le pavillon des pruniers. Une grande cérémonie à sa mémoire fut organisée le 29 novembre de la même année à Eihei-ji.
Niwa Zenji conféra la transmission du dharma à Maître Nishijima en connaissant et en encourageant son travail avec les Japonais comme avec les étrangers, tout comme il l’a fait pour 3 disciples de Taisen Deshimaru, décédé sans laisser de successeur désigné.
A son tour, Maître Nishijima, installé dans les locaux d’une Université et cheville ouvrière du groupe de pratique bouddhiste de celle-ci, y assemble une sangha de jeunes pratiquants enthousiastes, dont de nombreux expatriés.
Parmi les premiers d’entre eux figure un jeune britannique du nom de Mike Cross, venu au japon entre autres en quête de maîtres en arts martiaux. C’est impressionné par une photo de Kodo Sawaki Roshi trouvée dans une revue qu’il s’oriente vers le Zen. Doté d’impressionnantes capacités en matière linguistique, et face à l’anglais initialement limité de Maître Nishijima, Mike Cross se transforme vite en traducteur et relecteur attitré.
Maître Nishijima ayant de longue date travaille à une traduction du Shobogenzo de Dōgen du japonais et chinois ancien vers le japonais moderne, c’est tout naturellement que Mike Chodo Cross s’attelle, avec le soutien de Maître Nishijima, à une version en anglais de ce même texte, traduction aujourd’hui considérée comme l’une des plus fidèles au texte original.

C’est de retour du Japon, revenu au Royaume-Uni, que Mike Chodo Cross accueille parmi ses disciples notre enseignant racine Pierre Taïgu Turlur (dont vous pouvez consulter la biographie sur une autre page de ce site).

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