Shambala* blues

Dans les spritualités orientales il est coutume de parler du chemin, du sentier ou encore de la Voie. Magga** en sanskrit. Nous aurions en effet l’image d’une pratique et d’un périple à accomplir qui nous mènerait de la confusion originelle, de l’illusion dans laquelle nos sommes empêtrés et par laquelle nous souffrons, à une réalisation profonde et libératrice  en passant par des étapes et en suivant un itinéraire balisé par une tradition et des siècles d’expérience accumulée.

L’invitation du Kintsugi

L’histoire raconte qu’un célèbre maître de thé visitait alors la riche demeure d’un bienfaiteur. Ce dernier, soucieux d’impressionner son hôte mit en bonne place un superbe vase chinois d’une inestimable valeur.

Le maître joueur de feuille

Vous auriez pu le rencontrer n’importe où. Dans les frimas de l’hiver, émergeant des brouillards et de ce froid humide qui vous trempe les os au Japon, il était simplement assis dans le parc de Kaikoen, sa robe rapiécée l’enveloppant et lui couvrant la tête comme une capuche,  assis sur de vieux cartons qui lui servaient de tatami improvisé.

Paradis et Enfer

Un samouraï d’un rang assez élevé et à la dignité hautaine chevauchait dans la campagne japonaise au fin fond d’une interminable vallée. Chose assez rare, son ventre gargouillait et criait famine car il n’avait depuis trois bons jours ingurgité le moindre grain de riz ou la plus infime gorgée de soupe de miso.

« Si, en chemin, tu rencontres le Bouddha, tue-le. »

Cette phrase, tirée de l’enseignement même du Bouddha, donne en creux la dimension réelle de la voie bouddhiste. Ne s’attacher à aucun concept ou forme extérieure de l’enseignement, ne pas dépendre émotionnellement et intellectuellement des circonstances rencontrées dans nos existences, est la condition pour se libérer des causes de la souffrance.

Balayer l’esprit

Faire le vide, calmer les émotions, trouver la paix intérieure, les expressions abondent pour décrire le fruit et la nature de la pratique contemplative du Bouddhisme. Or, pour y voir un peu plus clair, il conviendrait de revenir à une bonne vieille et saine pratique : balayer.

Taïgu, Interviewé par Nevermind

Le zen, l’éveil, ses débuts, la vie de moine… Taïgu se livre sur la chaine Youtube Nevermind

Le son d’une seule main

Le maître Mokuraï vivait à Kenninji, le plus ancien des cloîtres de l’école zen au Japon, en plein milieu de la belle cité de Kyoto.

La lune de Chiyono

Chiyono était une âme simple, une jolie jeune fille de la campagne qui avait trouvé pitance et refuge dans un couvent de nonnes afin d’y servir. Cependant son cœur aspirait à pratiquer le chemin de la méditation  et elle désirait plus que tout se tourner toute entière vers l’enseignement du Bouddha.